Hogwart's Devil . V2
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 Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/

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Lorcan Scamander




Lorcan Scamander

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MessageSujet: Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/   Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/ Icon_minitimeMar 1 Nov - 11:15

Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/ Elizabeth-Swift-150x150
Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/ Jesse-mccartney-150x150

Je sais trèèèèès bien que ce n'est pas les toilettes pour mecs, Mademoiselle Jesaistout, mais tu sais, c'est pas grave, je fais ce que je veux, chérie.


Excellente déduction, marmonnais-je à Lysander qui soupira et leva son visage vers le ciel. Ceci est la porte des toilettes pour les garçons, or, elle est fermée. Vraiment, vraiment! Quel esprit de déduction hors du commun, rageais-je en tournant mon regard vers Lysander qui m'arracha un mauvais sourire.

- De toutes façons, je te parie que c'est de la faute de ce stupide dirlo. Il est carrément bâtard.
- Au point de fermer la porte des toilettes des mecs? Vas à l'étage en dessous!
- Mais t'es idiot, soupira Lysander en se détournant. J'en ai rien à foutre des toilettes en eux même, je voulais t'accompagner.

Hn. Je ne répondis rien, honteux que Lys ait percé si facilement mes pensées. Depuis presque une semaine, je cherchais à retrouver Angela, la traquant dans les couloirs comme un fauve, cherchant le moindre doute, le moindre trouble sur le visage de porcelaine de la jolie poupée vicieuse. Le lion s'était lancé en chasse de la vipère, armé d'une volonté on ne pouvait plus perverse. Je prenais un plaisir fou à voir ses regards de plus en plus alarmé quand au bout de quelques jours, elle avait compris que je la pistais. Mon but était purement bénin. J'avais envie de l'emmerder, encore, et encore. Comment ça c'était stupide? Rien à foutre, songeais-je en étirant mes lèvres en un sourire moqueur. Après tout, je pouvais dire ce que je voulais, rien n'assurait que je dise la vérité.
Lysander posa un regard suspicieux sur moi, ramenant ses cheveux en arrière. Il les portaient bien plus longs que moi, maintenant, qui me les étaient coupés il y avait quelque mois, depuis le renvoi de Master. Ce n'était pas un signe de rébellion envers le nouvel état de gouvernement de Poudlard, loin de là,-je m'en foutais un peu-, mais je cherchais à me démarquer de mon jumeau. Ce dernier soupira et s'accouda contre le mur, croisant ses bras sur sa poitrine.

- T'as l'air crevé?
- Moi? Pas du tout.
- Tu arrêtes vraiment la magicozoologie?
- Oui.

Ses yeux bleus portèrent sur ma poitrine un regard insistant. La sangle de cuir de mon appareil photo était passée derrière ma nuque, réposant l'énorme objet aux courbes archaïques, coupable de mes méfaits depuis quelques temps. Je prenais en photo un peu tout et n'importe quoi, en grande majorité. En minorité, et camouflées par un sortilège de ma sauce, tous les clichés des élèves, professeurs, fantômes et autres capable de fournir des preuves à l'appui que tel ou telle était susceptibles d'être liés à un délit intra intestine de Poudlard. J'étais très amusé par la frayeur provoquée par le bruit de mon flash, et une fois, m'étais effondré dans un couloir, mort de rire, après avoir reçu un corbeau menaçant et m'insultant de "Colin Crivey". Je portais la main sur l'épaule de mon frère.

- Ne t'inquiètes pas, Lys. Et puis, laisse moi faire, je veux juste l'enquiquiner un peu. Tu me connais, je suis prudent.
- Justement, siffla mon frère en haussant les épaules.

J'éclatais d'un rire sauvage, le saluant, décidant de m'éloigner. Je n'avais pas cours aujourd'hui, et le laps de temps accordé à mes répit était suffisant pour que je me permette une petite virée solitaire. Lysander dans mon dos soupira, et me lança, sans se retourner, si je viendrais dans la salle commune des Serpentards, ce soir. Je lui répliquais que c'était impossible, aujourd'hui. Tournant brièvement mon visage, nous nous regardâmes, et je lui souris, simplement.

Les volées de marches s'égrenèrent comme des éventails que l'on ouvrirait les uns après les autres. Sixième, cinquième, quatrième... je bifurquais à l'angle d'une porte aux arches fendues, déboulant dans un couloirs emplis d'élèves. Me mêlant à la foule, je saluais quelques amis en leur glissant mes doigts dans les cheveux, les forçant à se retourner sur mon passage. Les sourires s'échangeaient, comme une maigre flamme contre la volonté des forces Noires. Ici, personne n'était pour le Mage Noir. Même les Serpentards reconnaissaient qu'il était dangereux de retomber dans une autocratie aussi tyrannique que celle de Voldemort. Du moins, ceux étaient pour se taisaient. Et c'était très prudent de leurs parts, car rodaient une défense rebelle, dans Poudlard. Les White Dove s'organisaient terriblement bien ces derniers temps. J'en était ravi.

(...)

Planqué dans l'ombre d'une statue défensive des lieux, je gardais l'oeil concentré sur Angela, qui sans me voir, pénétra dans les toilettes. MEs lèvres s'étirèrent en un sourire carnassier, et je me glissais à sa suite, plongeant comme un fauve dans le lieu étincelant de propreté. La porte claqua derrière moi, et la baguette posée sur la serrure, je condamnais l'entrée. Dans ma main, mon appareil photo reflex, magique, insensibilisé aux sort offensifs mineurs, pronaient, comme une menace.

- Salut An'. On se fait une beauté? Que dirais-tu d'une séance photo, histoire que j'immortalise ton joli minois? Si tu veux, je pourrais même accrocher mes plus beaux clichés dans les couloirs de la tapisserie. Mais ce ne serait pas drôle si tu ne prenais pas la pose. Fais moi plaisir, comment veux tu que je tire le portrait?

Je me reculais contre le mur, on ne peut plus amusé.


Dernière édition par Lorcan Scamander le Mer 2 Nov - 16:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/   Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/ Icon_minitimeMar 1 Nov - 19:37



    « Tourne tourne petite enfant, Vole vole cerf-volant, Tape tape petites mains, Meurtrissures sera ton destin.. »

    Cette sombre rengaine ne s’arrêtait d’envahir sa tête, ne laissant aucun repos à son cerveau épuisé. Depuis les premières heures du matin, elle entendait cette misérable chanson tinté à ses oreilles comme un sombre présage sous une voix enfantine. Elle ne savait comment, ni pourquoi, mais depuis l’aube, cette petite comptine s’insufflait dans sa tête alors qu’elle si attendait le moins. Prenant une voix innocente, la petite rengaine pouvait devenir rapidement une menace, sous le joug d’une voix stridente et sinistre, lui donnant quelques migraines affreuses. Chaque fois que sous la douleur elle fermait les yeux, l’image d’un pantin désarticulé au visage meurtrier se pressait dans sa tête. Elle avait envie de prendre sa tête entre ses mains et de crier, comme une petite fille perdue après un cauchemar. Sauf qu’elle n’était plus une petite fille, et qu’elle ne faisait pas un cauchemar. Chace n’était pas là pour la rassurer et lui dire d’être forte. Elle n’était plus faible.

    Refusant d’aller à l’infirmerie voir Mlle Montgomery pour qu’elle lui donne une potion contre le mal de tête, elle était obligée de subir la douleur sans se plaindre. Et pour l’instant, elle avait réussit le défi avec brio. Mais c’était sans compter l’évidente envie que le pantin avait de lui gâcher la journée. Pourquoi cette rengaine l’obsédait à ce point ? Parce que depuis toute petite, ses cauchemars étaient les mêmes, un pantin, hideux, aux allures meurtrières, chantait d’une voie de plus en plus stridente, jusqu’à ce qu’il approche ses mains de son cou blanc et ne commence à l’étrangler. Chaque soir, de sa tendre jeunesse depuis l’accident, elle se réveillait en sursaut, avec la brulure des mains du pantin autour du cou. Peut être n’était-ce qu’une folle impression, pourtant, chaque fois elle avait bien sentit un contact autour de sa gorge. C’était une chose horrible. Mais pourquoi alors ce vieux cauchemar la narguait aujourd’hui ? Était-ce un présage ? Si s’en était un, alors c’était un horrible présage.

    Mais en plus de cette horrible comptine, il fallait bien qu’une autre chose vienne gâcher sa vie et ses plans, et qui d’autre de mieux désigné que son tortionnaire, j’ai nommé Mr Lorcan Scamander. Depuis leur première rencontre, qu’elle ne cessait de regretter d’ailleurs, il faisait tout pour lui rendre la vie difficile. C’était plus qu’un enfer pour elle. Parce que non moins content de lui gâcher la vie par sa seule présence, depuis une petite semaine, le Gryffondor épiait le moindre de ces gestes, à l’affut d’un quelconque geste, d’une quelconque expression qui pouvait la trahir. Bien qu’elle eut l’habitude de masquer tout ses sentiments derrière son impassibilité, elle était agacé et fatigué de devoir faire attention aux moindres de ses pas. Surtout depuis que le jeune homme s’était pris d’une passion subite pour la photographie. Du moins c’Est-ce qu’elle avait cru comprendre. Son appareil accroché autour du coup, il ne cessait de mitrailler les élèves, dans l’ombre. Que voulait-il faire de ces clichés ? C’était une question qu’elle se posait de temps à autre lorsque le flash de l’appareil l’immortalisait un instant.

    Alors qu’elle se dirigeait vers la bibliothèque, son sac accroché à son épaule, un mal de tête plus important que les autres vrilla ses tempes. L’espace d’un instant elle crut que son cerveau allait exploser. Echappant un faible râle de douleurs, la jeune femme se dirigea vers les toilettes les plus proche. Peut être qu’un peu d’eau fraiche calmerait le mal ? Entrant dans la salle d’eau, elle claqua la porte derrière elle alors qu’elle se précipitait vers les lavabos. Appuyant ses mains fines sur le rebord, elle essaya tant bien que mal de se concentrer sur autre chose que sur le mal de tête mais peine perdue. La comptine commença alors dans sa tête, et fermant les yeux, elle put voir le pantin, haletant, les yeux fous se précipiter vers elle tandis qu’il hurlait les paroles de la chanson. Alors qu’elle s’attendait à ce que sa tête n’implose, tout s’arrêta brusquement. Elle ne sentit même pas un effleurement au niveau de sa gorge. Rouvrant les yeux, croyant à peine à ce brusque arrêt, elle redressa la tête pour s’observer dans le miroir.

    Dans la glace, elle put apercevoir qu’une autre personne se tenait dans la pièce, alors que le bruit du loquet se fit entendre, la jeune femme saisit sa baquette et se retourna pour faire face au nouvel arrivant. Elle ne savait pas trop à quoi elle s’attendait, mais la vu de Lorcan Scamander ne la surpris pas tant que ça. Evidemment, la comptine s’était arrêter et son mal de tête n’était plus qu’un mauvais souvenir, mais ne préférait-elle pas la douleur à un affrontement face au gryffondor ? Ses yeux se posèrent dans ceux de l’arrivant alors qu’il commença à parler.

    _ Salut An'. On se fait une beauté? Que dirais-tu d'une séance photo, histoire que j'immortalise ton joli minois? Si tu veux, je pourrais même accrocher mes plus beaux clichés dans les couloirs de la tapisserie. Mais ce ne serait pas drôle si tu ne prenais pas la pose. Fais moi plaisir, comment veux tu que je tire le portrait?

    Respirant calmement, son regard, dur et glacial ne quitta pas Lorcan alors qu’il s’appuyait au mur le plus proche. De un, elle détestait ce surnom. De deux, elle détestait les photos. De trois elle le détestait lui. Alors en cet instant qu’avait-elle de mieux à faire que de lui envoyer un sort bien placé dans la figure ? En y repensant, elle ne s’exécuta pas, la dernière fois qu’ils avaient jouer avec le feu, chacun d’eux s’était brulé les ailes. Espérant qu’il n’insiste pas trop, elle resta impassible alors qu’elle n’avait envie que d’une chose, le tuer.

    _ Je n’ai pas envie de te faire plaisir Scamander. Elle fit tourner sa baguette entre ses doigts fins. D’ailleurs, rappelle-moi.. Quand est-ce que tu es devenue une fille ? Un sourire narquois s’imprégna sur ses lèvres fines. Aller, vas t’en avant que cela ne finisse mal.

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MessageSujet: Re: Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/   Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/ Icon_minitimeMer 2 Nov - 15:49

J'avais peut être parlé trop vite, sans chercher à remarquer les indices minuscules de la souffrance s'étant lues une seconde sur le visage de porcelaine de la poupée Salazarienne. Poupée que je m'en voudrais de casser, tellement je l'aimais. J'aimais Angela Stevenson pour le fait qu'elle soit mon ennemie. Jalousant farouchement ce statut à la rivalité sanglante, je tus sous un sourire poli ce plaisir ravivé qu'était la situation même. La revoir, à but clos, rien qu'entre elle et moi. Et baguettes désarmées, qui plus est.
Qu'avait-elle? Pourquoi mes yeux bleus avaient-ils accrochés cet éclair de souffrance avant que ses prunelles clairs ne se posent sur mon reflet dans la vitre, et que l'insensibilité la plus totale reprenne possession de son poker face? Je penchais la tête en une moue navrée, autant par mon empathie à son égard que la joie de la retrouver. Quoi de mieux pour commencer un bon conflit que d'être heureux? La fièvre de la folie portait sur son dos toutes sortes de cas, je faisais parti des euphoriques. M'éloignant du mur, me rapprochant d'elle, j'écoutais, avec une fascinante attention les mots que j'avais devinés venimeux.


« Je n’ai pas envie de te faire plaisir Scamander. D’ailleurs, rappelle-moi.. Quand est-ce que tu es devenue une fille ?.Aller, vas t’en avant que cela ne finisse mal. »

J’eus un sourire carnassier, appréçiant ses remarques typiquement siennes. Me délectant de ce comment pouvait se terminer notre aporique rencontre, je lui envoyais un bref éclat de rire, la narguant d’une supériorité amusée.

« Très chère, serais-tu aussi mal à l'aise face à un garçon que tu ne me demande de partir? Quel étonnement, tu t'en doute ? Et puis, entre nous, ça ne te ressemble pas de fuir comme ça devant un Gryffondor. Un petit coup de barre ? C’est mal barré ; alors. »

Jeu de mot qui n’amusait absolument que moi, en fait. J'eus un sourire, plongeant mon attention sur elle. Je ne voulais pas qu'elle faiblisse. Je ne voulais pas gagner aussi facilement. Mais si elle devait chuter, me devrais-je de lui tendre la main? Je le ferais sans hésiter, par besoin vital. Je ne pouvais survivre dans un monde oisif, et sa présence négative dans ma vie était terriblement excitante. Sans elle, je pensais que je perdrai tout goût à revenir à Poudlard l'année prochaine. Vilaine passion que voilà, songeais-je sans un sourire. Angela avait-elle l'envie de se venger, de manière aussi mordante de son tortionnaire? J'en soupirais. Son grand-père.... L'Alice semblait s'être jetée dans un labyrinthe aux couleurs de cauchemars. J'en étais le Chat, je découvrirais facilement qui y était la Reine. Maintenant près d'elle, ayant réduit la distance entre nous deux par quelques foulées silencieuses, je m'accoudais au lavabo, près d'elle.

« Ton Cérbère va bien, ça fait longtemps que je n’ai pas vu de cadavre disloqué par ses mâchoires, ça m’étonne que tu le sorte si peu. Tu sais, les chiens de cette taille, ça demande beaucoup de soin. »

Ironie quand tu nous tiens. J'étais suffisamment près pour pouvoir admirer la moindre étincelle de colère. Réagirait-elle à ma provocation,-on ne pouvait plus puéril, tout de même-, ou bien se contenterait elle de ce même masque d'impassibilité ayant tracé sa réputation à Poudlard? Chaque visage était si unique, si différent, que je ne me vaudrais jamais assez d'admirer ce musée de poupées vivantes, aux antagonistes morbides. Je souris, sans joie.

« Comment considère tu le renvoi de Master ? Les temps changent, et je pense que cet homme est un félon et calomniateur. Il fait parti de ceux qui sont pour les forces du Mal, j’en suis persuadé. Je ne me fonde que sur des rumeurs, mais ce sont les murmures qui créaient les légendes. Qu’en pense tu ? »

Ton de silence, ma voix soufflée comme lâchant un secret aux dogmes terribles, j'avais posée ma main sur le visage de porcelaine, sans me permettre d'offenser la beauté des traits. Ma paume glacée contre le visage gelé. Elle avait son âme aussi froide que sa peau, songeais-je, cristallisant son regard dans ma mémoire. On n'est pas assez proche de la vérité... comme un écho au passé, je glissais mes doigts sur la mâchoire, patte de velours sur corps d'acier.

« Angela, je me lasse véritablement de ne pas pouvoir jouer avec toi. Accepterais-tu cette danse, que je m'invite dans ta colère, juste par plaisir? »


Sans attendre de réponse, mes doigts lâchèrent le visage de porcelaine, et plongeant sous les mèches lumineuses, s'emparèrent de la chaine qu'ils brisèrent d'une pression cruelle. Bondissant en arrière, vil animal aux mouvements lestes, je me jetais dans l'ombre d'un mur, porté par mon premier fou rire.

« Viendras tu le récupérer ? »

Sinon, je la garde. Je sortais ma baguette, le dos contre le mur, un sourire aux lèvres. Si Angela voulait récupérer son médaillon, qu'à cela ne tienne. C'était son bien, mais si j'avais bien appris une chose fondamentale dans ma relation entretenue avec les Verts, c'était bien que pour parvenir à ses fins, tous les coups étaient permis. Je voulais me battre contre Angela, dans une valse de miroir, de cuvettes de toilettes et d'éclat marmoréens aux hypnotisantes attirances.
La serrure était verrouillée.




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MessageSujet: Re: Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/   Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/ Icon_minitimeDim 27 Nov - 15:25

    Ce masque de fer ne laissait rien voir, il ne laissait aucunement respirer les pores de sa peau si sensible à la lumière. Elle avait plongée, c’était précipitée dans un gouffre sombre, par curiosité, par vengeance, par haine, par peur aussi peut-être ? Non, maintenant elle n’avait plus peur des conséquences de ces actes. Mourir ? Si cela est pour ses idéaux, oui. Avant elle craignait avant tout de mourir, elle se délectait de voir la souffrance des autres mais avait une grande peur de la mort.. Depuis quand ne craignait-elle plus rien ? Depuis quand avait-elle changer au point de se ficher de son propre sort ?

    L’ombre l’avait envahit, de part en part, déchirant son âme comme un vulgaire tissus exposés au vent violent. Qui l’avait précipité au fond du gouffre, qui avait malmené son esprit au point de détruire la plus petite étincelle de bonté qui restait en elle ? Qui ? Chace… Evidemment. Le mage noir n’avait été qu’une étape visant à la pousser vers les ténèbres. Ce n’était pas forcement le but de l’expédition, mais juste un moyen d’y arriver. Car l’intelligence des Stevenson ne pouvait se borner à suivre comme de vulgaires chiens un Mage sans grand intérêt. Depuis quand avait-elle découvert cela ? Depuis peu.. Mais c’était bien assez tôt.

    _ Très chère, serais-tu aussi mal à l'aise face à un garçon que tu ne me demande de partir? Quel étonnement, tu t'en doute ? Et puis, entre nous, ça ne te ressemble pas de fuir comme ça devant un Gryffondor. Un petit coup de barre ? C’est mal barré ; alors.

    Angela resta impassible, Lorcan était pareil à lui-même, quoiqu’il avait changé depuis leur première rencontre, elle l’avait remarqué. Il n’était plus le même. C’était une certitude, mais changer en quoi ? Elle n’aurait sut le dire à cet instant précis. Secouant légèrement la tête, la jeune femme tout en serrant les dents murmura un « pitoyable » dans un soupire. Elle n’avait pas envie de se battre? Non vraiment, pas tout de suite.

    _ Ton Cérbère va bien, ça fait longtemps que je n’ai pas vu de cadavre disloqué par ses mâchoires, ça m’étonne que tu le sorte si peu. Tu sais, les chiens de cette taille, ça demande beaucoup de soin.

    Il la cherchait, irrémédiablement il la cherchait. Débitant des paroles qui avaient pour but de déglacer son visage. Mais il n’y arriverait pas, pas aujourd’hui, pas maintenant qu’elle avait comprit ce qu’il cherchait. Elle ne lui donnerait pas cette satisfaction. Elle voulait elle aussi le frustré, le plus possible, le faire céder et partir, sans un mot, mais avec une certitude, il arrêterait de la chercher, et la laisserait tranquille, il devrait s’y résoudre.

    _ Comment considère tu le renvoi de Master ? Les temps changent, et je pense que cet homme est un félon et calomniateur. Il fait parti de ceux qui sont pour les forces du Mal, j’en suis persuadé. Je ne me fonde que sur des rumeurs, mais ce sont les murmures qui créaient les légendes. Qu’en pense tu ?

    Elle ne répondit rien, s’enfermant dans son mutisme, son visage n’exprimait rien, que ce masque de fer qui s’insérait dans chaque minuscule pores de sa peau. Non, il ne l’aurait pas, foi de Stevenson. Il s’approcha d’elle et elle n’esquissa aucun geste, elle était de glace, comme blasée par les événements. Elle n’avait plus envie de le réduire à néant, du moins elle devait s’en convaincre. Elle devait n’avoir aucune haine contre lui, juste du dégout. Elle devait y arriver. Il posa sa main sur sa joue et elle resta immobile, impénétrable, comme à son habitude.

    _ Angela, je me lasse véritablement de ne pas pouvoir jouer avec toi. Accepterais-tu cette danse, que je m'invite dans ta colère, juste par plaisir?

    Non. La réponse était non. Du moins la réponse raisonnable aurait dut l’être. La réponse du désir était oui, bien entendu. Elle mourait d’envie de se mesurer à Lorcan, de s’entrainer corps et âme dans une danse avec le diable, mais elle ne devait pas. Masque de cire.

    Mais c’était sans compter sur Lorcan Scamander, cet horrible gryffondor qui lui pourrissait l’existence. En un rien de temps il lui arracha son médaillon faisant voler en éclat la fine chaine d’argent. Se retenant de hurler sa rage, elle serra les poings quelques secondes alors que le jeune homme s’éloignait, joueur. Elle repris son masque impassible. Masque de porcelaine.

    _ Viendras-tu le récupérer.

    Son masque se fissurait, son médaillon.. Il avait osé toucher à son médaillon. Lentement, elle desserra les points, la baguette toujours en main.

    _ Sois un minimum intelligent Scamander, si je te tue, personne ne pourra venir à ton aide la porte étant verrouillé. Alors évitons le bain de sang et rend-le moi immédiatement.

    Un flamme c’était allumé dans ses yeux. La flamme de la Colère. La flamme de la Haine..
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MessageSujet: Re: Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/   Je sais très bien que ce n'est pas les wc pour mecs, Mlle Je-sais-Tout. /An'/ Icon_minitimeMar 29 Nov - 9:04

_ Sois un minimum intelligent Scamander, si je te tue, personne ne pourra venir à ton aide la porte étant verrouillé. Alors évitons le bain de sang et rend-le moi immédiatement.

Lorcan perdit tout sourire. Petit garçon silencieux, la main refermée sur ce qui ne lui appartenait pas, sa baguette entre les doigts. Silencieux, l'ambiance dégagé par ses faits restait de surcroit assez électrique, virant lentement au morbide. Avait-il toujours eu cet élan suicidaire? Ses yeux bleus ne laissaient pas échapper le moindre sentiments. Les rôles s'étaient inversés; ceux d'Angela brillaient d'une tuerie sauvage et avait plongé le Gryffondor dans une panique qu'il dissimulait sous le même artifice qu'elle. Froide arrogance, Lorcan ne bougeait pas d'un poil. Sa main refermée sur sa baguette, son attention rivée sur la gueule d'ange de la jeune fille, rien ne semblait pouvoir briser cette pourtant si fragile barrière entre eux. Un seul mouvement, un seul mot, et ça explosait. Une tension véritablement inébranlable qui avait raidi Lorcan dans ses mouvements, le figeant sur place. Il était joueur, il l'avait toujours été. Face à Angela, il se sentait plus que jamais déterminé à arracher la victoire sur un échiquier gigantesque.

- Immédiatement?

Les yeux bleus souriaient d'eux même. Le murmure était sorti de ses lèvres comme un soupir, et sans s'y attarder; le rire résonnait dans sa voix. Les uns après les autres; les maillons fins glissèrent d'un doigt à l'autre dans un cliquetis coupable. Lorcan releva la tête.

- Tu t'es permis de toucher ma soeur. Je devrais te tuer immédiatement.

Levant son poignet, le jeune homme montra son bien à Angela, faisant scintiller dans un éclat de soleil les reflets du médaillon. Dans un ostensible mouvement rotatif, ce dernier se balançait au bout de ses doigts crochetés sur la chaines. Lorcan fit glisser le bijou devant son visage, à la manière d'un pendule à la course lente.

- Viens le chercher. Au final, tu n'es qu'une lâche. Attaquer par derrière, c'est tout ce que tu sais faire?

Provocation, et colère, Lorcan était énervé. Irrité de ne s'être pas vengé, il l'avait toujours respecté, depuis leur première rencontre. Il l'aimait pour être son ennemie. Le problème était là; Lorcan et Angela étaient ennemis, pas simples rivaux. La vérité, la colère de l'un envers l'autre avait le droit d'exister. Les yeux bleus du Scamander s'étaient à leur tour allumés.


- En même temps, je comprends, marmonna le jeune homme, une soudaine rancoeur imbibant sa voix. Tu es une tueuse pourrie jusqu'à la moelle. Tu n'as aucun espoir. Jamais tu ne survivra, toi.

Qui était Lorcan? Plus fort qu'Angela? Moins fort? Depuis leur rencontre dans la nuit, les deux avaient appris à grandir en fonction du handicap que representait l'autre. Sauf que Lorcan avait cherché en Angela une ennemie plus immatérielle qu'elle n'existait vraiment. Que savait-il d'elle? Elle, que savait-il de lui? C'étaient deux gosses, perdus dans leurs propres malheurs. Belles gueules, mais passés sombres. Là, au moins, sur ce point, ils se ressemblaient.

- La différence entre toi et moi, dit Lorcan, en rangeant le médaillon dans sa poche, et sortant sa baguette, c'est que moi j'assume. Toi tu fuis.
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