Hogwart's Devil . V2
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 Just you, me, and we. [L.L.L Scamanders]

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Lorcan Scamander




Lorcan Scamander

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MessageSujet: Just you, me, and we. [L.L.L Scamanders]   Just you, me, and we. [L.L.L Scamanders] Icon_minitimeMar 29 Nov - 9:37

Je frappais dans mes mains, les claquant entre elles. L'explosion sonore qui en résultat irrita une seconde mon ouïe trop sensible mais je n'y fis pas attention et recommençant plusieurs fois l'opération, me découvrais masochiste, tandis que je cherchais à réveiller la sensibilité de mes mains. La journée était chaude, en dépit de l'hiver bien installé en Angleterre. Habillé très simplement, je ne faisais pas grande allure, avec mon T-shirt descendant jusqu'à mes hanches, mon jean rapiécé et mes cheveux en bataille. Une paire de lunette de protection accrochée autour du cou à la manière d'un collier battant mes clavicules, je sortais de ma poche une paire de gant en cuir de Dragon.
Je me rendais vers l'enclos des Hippogriffes. Et je n'étais pas seul, bien heureusement. A côté de moi, l'air guilleret, ma petite soeur m'accompagnait. Lys devait nous rejoindre dans quelques minutes, occupé pour le moment à essayer d'achever dans les temps un de ses monstrueux devoirs sur l'étude des Runes. Je n'avais jamais compris pourquoi il avait pris cet enseignement optionnel; peu intéressé, il obtenait pourtant d'excellentes notes dans tous ce qu'il entreprenait. Surtout ces derniers temps. J'espérais pour lui que tout aille aussi bein d'un point de vue sentimental; je pensais par exemple à sa relation avec Victoire, la Vélane ayant sut faire fondre son amure de glace. Un sourire distrait m'échappa, et je lorgnais Lorelei.


- Dis, Lore, tu n'aurais pas de petit copain, toi? Je t'ai vu trainer avec un mec, samedi soir, tu avais l'air follement amusée.

Mon sourire distrait se transforma rapidement en énorme sourire hilare, et je retins un gloussement amusé quand à son gêne. Je lui avais proposé de m'accompagner ce matin, puisque sur ordre du professeur de SACM (soins créatures magiques) je me devais de m'occuper des animaux, après avoir tenté en plein cours de forcer un hippogriffe à s'incliner devant un Sangrave. L'émeute avait été terrible, mais personne n'avait été blessé. J'avais même réussi à survivre, c'était dire, songeais-je en riant. Ramenant mes cheveux en arrière, je jetais un regard sur l'espace de l'enclos qui se rapprochait maintenant. A la lisière extrême de la fôret Interdite, nous avions contourné tout le lac, et le trajet en marche avait duré une bonne demie-heure. Je relevais le nez en l'air, l'air taquin.

- Moi je m'en fous, perso, que tu en aies un, tu as le droit, non? Fais juste attention, chérie, si il est mignon, je viendrais te le piquer.

Mon éclat de rire résonna à la surface de l'eau gelée, tandis que nous pénétrions dans la clairière.

[H:S ; j'espère que ça t'ira, pour commencer tout en douceur. Tu peux dire ce que tu veux sur Lysander ou Lorcan, ne t'inquiètes pas. Bon jeu!]
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Lorelei Scamander




Lorelei Scamander

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MessageSujet: Re: Just you, me, and we. [L.L.L Scamanders]   Just you, me, and we. [L.L.L Scamanders] Icon_minitimeDim 4 Déc - 14:37

[Merci darling ! En fait… petite précision ; j’avais très froid quand j’ai écrit ça. Tu comprendras quand tu liras XD]

Lorcan avait frappé ses mains l’une contre l’autre, et ce bruit vif résonna dans ses oreilles, la faisant se tourner vers lui. De son regard céruléen , elle lui communiqua sa surprise d'un froncement de sourcil bref.
Finalement, elle comprit d'elle même ce geste, car le froid lui avait à elle aussi engourdi les mains, bien que la journée ne soit pas particulièrement fraîche ; et à son instar, elle enfila des gants qu'elle avait conservé sous sa cape, dans la poche droite de sa veste. Après cela, elle reprit une attitude guillerette et innocente.
D’une manière digne d’un petit chaperon rouge, elle adopta de surplus une démarche sautillante en admirant la vue du lac miroitant.
Autour de celui-ci se penchaient à la façon de longues mains osseuses des arbres centenaires, des silhouettes élancées et tordues projetant leurs ombres mystérieuses sur le calme clapotis de l’eau. Elle fut saisit d'un sentiment d'insécurité et de terreur à l'étude de ce paysage qui, lors de ces débuts à Poudlard, lui apportait réconfort et calme.

Son expression de petite fille joyeuse, déjà affecté par la peur étrange qui c'était emparé d'elle quelques instant auparavant, fut définitivement détruite et remplacé par de la gêne, à la suite d'une remarque de son frère. Au fond d'elle, elle lui en étais tout de même reconnaissante; cela lui permettait de fixer son attention sur autre chose son angoisse injustifiée.

- Dis, Lore, tu n'aurais pas de petit copain, toi? Je t'ai vu trainer avec un mec, samedi soir, tu avais l'air follement amusée.

_... ?!

Samedi soir, samedi soir… Ah.

Elle sentait le regard de son frère posait sur elle, et elle n’eut pas besoin de se retourner pour constater son hilarité.

Elle rougit un instant, puis se renfrogna. De toute façon, elle ne voulait pas de petit ami. Les amis, les camarades, cela pouvait aller, on pouvait leur mentir, se cacher, camoufler sa vrai personnalité et ses faiblesses… mais les petits amis, avec leurs regards perçants, leurs sourires en coin, leur visage amoureux, attentionné et compatissant… Ils savaient tirer les verres du nez. Elle sourit à cette idée. Elle tombait dans les stéréotypes, c'était affligeant. Elle revint sur le court de ses pensées.

A part à ses frères, ou en particulier à Lorcan, elle ne voulait se confier à personne.

Elle se savait manipulable et naïve… Sous le sentiment amoureux, elle deviendrait une quasi-esclave du garçon qui l’aurait séduite, et si elle avait le malheur de choisir quelqu’un de malintentionné…

...Alors pour son propre bien, pour rester indépendante, et qu’elle ne se fasse jamais influencé… Il fallait qu’elle attende. Attendre quoi ? Elle ne le savait pas exactement… Un homme bien, d’avoir grandi, de ne plus être aussi idiote… peu importait.
Tout ce qu’elle voulait, c’était ne pas changer. Que rien ne vienne ébranler son monde, sa tour d’ivoire spirituelle qu'elle considérait comme tellement supérieure… que rien ne puisse changer ses opinions, ses pensées, que rien ne déforme son âme, que sa lumière ne s’éteigne plus, que sa fleur ne fane plus, que son miroir ne se brise plus… Jamais. Ces dernières réflexions avaient été faites avec panique, et elle se triturait les doigts avec appréhension, quand son frère la sauva encore une fois de ses songeries trop angoissantes.

- Moi je m'en fous, perso, que tu en aies un, tu as le droit, non? Fais juste attention, chérie, si il est mignon, je viendrais te le piquer.

Comme si elle eut été en apné quelques instants, elle respira une grand goulée d’air frais avec prestance afin de faire taire son affolement encore une fois injustifiable, et elle soupira lourdement afin qu’il considère qu’elle se moquait de lui. Elle leva comiquement les yeux aux ciels sous son explosion de rire, et en rétorquant, elle se rendit compte que la température avait encore chuté d’un cran, car elle apercevait des volutes de buées s’élevait dans les airs par sa bouche. Elle suivit des yeux leur courte ascension, et leur estompent dans l’air froid qui se faisait de plus en plus mordant :

_ Mais euh !..., s’indigna t’elle d’une voix qu’elle avait rendu sur-aigu pour imiter une fillette vexée.

Elle rit, soupira, repris son sérieux


_Je l’avoue…, lui confia t'elle d'un air songeur, je le trouve beau, et très gentil… mais je crains pour toi qu’il ne s’intéresse pas aux garçons …


Elle sourit d’un air angélique feint à son frère, passa un bras autour de ses épaules pour finalement tiré une langue qu’elle rentra bien vite dans sa bouche, assaillit par la température glaciale.
Elle avait du mal à croire qu’elle est pu descendre aussi rapidement, la température, mais l’humeur légère et chaleureuse qui régnait n’en été pas refroidie, n’existant nul temps capable de briser un lien fraternelle.

… Une tornade, peut être…

...Même pas.

Elle rit de sa remarque intérieure, et continua la conversation avec un éclat malicieux dans les yeux.

_Tu sais, parler de moi, c'est bien beau, mais toi mon petit Lorcan, de ton côté, comment ça se passe?

*mode grand méchant on*

Mouhhhhahahahhahahahah! La vengeance sera terribllllleeee!

*mode grand méchant off*

Ce songe faillit la faire exploser de rire, mais elle se retint. Après réflexions, elle ne pensait pas que Lorcan comprendrait, ou ne serait ce qu'apprécierait qu'elle lui rit au nez.

Elle se rendit soudain compte qu’ils avaient d’ors et déjà pénétrait dans la clairière, et Lorelei se pencha et passa une main bienveillante sur l’herbe verte, fraîche, vigoureuse, tendre. Elle se sentait bien ici, c’était pourquoi elle avait accepté de l’accompagner. Il avait eu quelques différents avec un Hippogriffe semble t’il… Elle s’en fichait un peu, tant qu’elle était là, près de son frère, à l’air libre, et non pas dans l’atmosphère de plus en plus étouffante de Poudlard.

Les récents événements la troublait, les troublés tous… Le renvoie de la directrice, remplacé par un mystérieux Mr Hyppocris, alors qu’à Hallowen un Mage Noir de l’ombre, si l’on puis dire, car il était discret et sournois, avait attaqué l’école… Et le meurtre des parents de cette fille de Serdaigle… Elle ne la connaissait pas spécialement, mais elle avait été très affectée par cette perte terrible… Elle avait beaucoup songé à cela, mettant ses propres parents à la place des siens dans des cauchemars qu’elle ne cessait de ressasser…

Une autre chose, ou personne, l’effrayé au plus haut point. Angela. Une Serpentard terrifiante qui, elle n’en doutait pas un instant, n’était pas étrangère à ce qui se tramait dans le monde des sorciers.

Elle en était sûr car… cette charmante collégienne lui avait... tranché la gorge. Glurps.

Si quelqu'un lui demandait ce qu'elle avait ressenti à ce moment là, elle répondrait que ce n'était ni de la peur, ni de l'impuissance. Plutôt un "Aie! Merde, j'aurais du faire plus attention à ce qui se passait dans Poudlard ces temps-ci!", puis le noir. C'est après qu'elle avait ressenti ce malaise... ce malêtre. C'est pourquoi elle c'était beaucoup enfermé en elle même. De façon invisible, car elle faisait mine d'aller bien, elle se conduisait comme avant, quoiqu'elle soit peut être un peu plus dure envers les autres. Mais dans son for intérieur, elle avait changé, elle c'était durcie et en voulait au monde entier d'être comme il l'était, implacable, trop cruel.
Elle attendait d'avoir quelque chose à faire, une occasion de montrer aux personnes aussi vils qu'Angela de quel bois elle se chauffait.
Au lieu de devenir une pauvre victime traumatique, elle était devenue quelqu'un de plus fort, de plus combattif, et quelqu'un de bien moins naïf... Peut être trop, en de certaines occasions, car il lui arrivait d'être quelques peu paranoïaque et de voir le mal partout...

...Et tout ça à cause d’un différent avec son frère qui lui, n’était pas inconnu au mouvement inverse de celui d'Angela. … Aliénée cette damoiselle.

...Ca craint, ne trouvez vous pas?

Elle ne comprenait pas les motivations de ces êtres maléfiques, mais leur fiel lui inspirait une telle frayeur et une telle incompréhension qu’était venu en elle de la haine, révulsion puissante et dévorante. Si elle devait un jour se lever contre ces sorciers sordides, elle n’hésiterait pas un instant… Et elle savait qu’une organisation se formait dans Poudlard, qu’ils combattaient contre ces forces sombres, et que son Lorcan y avait soumis sa candidature, qu’il faisait partie de la « résistance », si l’on puis dire cela d’un conflit si énigmatique… car elle ne savait pas trop comme cela se déroulait chez les White Dove et les Dark Ravens.

Elle n’était au courant de quasiment rien car autrefois, elle voulait rester neutre, figurez-vous, car en naïve petite sainte, elle pensait que le mouvement se déliterait comme un mauvais rêve disparaît au lever du soleil… Mais la brume du sommeil demeurait, et le monde sombrait dans des ténèbres cauchemardesques et bestiaux.

En bon Mage Noir, il n’avait aucune pitié, il tué, il faisait régné la terreur… Mais tant que des personnes se levaient entre lui et… son but que nul ne connaissait réellement, il serait au moins ralenti… Alors, même si ces grandes idées de courage, de survie et d’honneur la dépassait, elle comptait bien participait elle aussi, comme Lorcan, à l’action.
Elle était peut être forte en rune et en potion, elle lisait peut être plus qu’elle ne faisait du sport, mais elle savait se battre avec de la magie, tout de même. Non pas que la perspective de voir le sang coulé ne l’excite follement… même si, en toute fille sage et docile qu’elle était, un peu d’adrénaline et de sortilèges offensifs lui fournissait un sentiment d’assurance et de puissance à faire tourner la tête...

Elle voulait faire quelque chose, faire partir le mal, car elle savait à quoi ces funestes actions résulterait.

La souffrance, le malheur et surtout, surtout, l’injustice… et la servitude.

Car avec la souffrance, l’on perd l’âme ou on gagne en rage, l’on devient faible ou fort, mais en fin de compte, l’on est malheureux… Et qu’en étant malheureux trop longtemps, -à moins qu’un tantinet fanatique de films épiques et héroïques-, l’on devient esclave d’un idéal que l’on ne saisit pas, d’une folie libre d’assujettir. Et lorsque l’on est ainsi, l’on perd le savoir, l’on perd les limites, l’on devient un animal pire que l’animal lui-même ; l’on fait preuve d’égoïsme, de sadisme, l’on essayera, tous et chacun, d’obtenir ce que l’on veut sans que les règles sociétaires, de bienséance au premier degré, ne vienne réfréner nos pulsions. Plus aucune éducation, plus aucune connaissance, plus aucune liberté, du malheur et de la haine : le chaos.

C’était flippant, avouez le que vous aussi, quel que soit votre camp, sauf si vous êtes un psychopathe ou un sociopathe, cette perspective d’avenir ne vous enchante guère.
Les pensées de Lorelei, qui, puisque songe, justement, passèrent à une vitesse effréné, et elle sut sur quoi allait porter la suite de la conversation : White Dove et Dark Ravens.

C’est alors qu’ils aperçurent enfin les hippogriffes, avec à l'horizon des collines bleuies et estompées par la distance, semblant être recouvertes de forêt épaisses et verdoyantes typiques en Grande-Bretagne.

Lorelei eut un instant le souffle coupé faces à ses créatures ailés, sublimes. Ils avaient des couleurs différentes, n’étaient pas nombreux ; il émanait d’eux un sentiment de superbe et de domination qui lui abaisser le regard. Elle finit par le relever, détailla le plumage, et pensa à son premier vol sur un balai. Elle se demanda si elle ressentirait le même sentiment de confiance et de bien-être sur le dos d’une de ces bêtes. Mais en dévisageant leur bec pointu et leurs griffes acérés, elle rangea finalement ses idées dans sa poche, avec un mouchoir par-dessus : ses bêtes étaient susceptibles et fiers, et elle n’était plus aussi imprudente qu’autrefois. Elle le savait d'expérience, il ne fallait pas plaisanter avec les animaux, encore moins avec ceux appartenant aux mondes magiques. Touchant son avant bras où s’étendait encore le stigmate de sa rencontre avec une crabe de feu bien des années auparavant, elle fut pris d’un bref instant de peur ; elle se ravisa, car auprès de son frère, dans un endroit aussi calme, si elle prenait ses précautions, si elle prenait les hippogriffes « avec des pincettes », tout devrait se dérouler comme prévu. Et de toute façon, une créature aussi magnifique ne devait pas être fondamentalement méchante, non? Elle se tourna vers Lorcan, lui sourit dans le but de lui faire partager son admiration, mais se rendit soudainement compte de quelque chose : elle ne lui avait pas demandé de précisions quant à ce qu’ils devraient faire une fois arrivé à destination.

_Que fait-on à présent ?, demanda t’elle, toujours souriante.


Cela l’arrangeait d’avoir à poser cette question. Cela lui permettait de lui parler sans vraiment le faire, sans arriver au sujet dont elle voulait réellement s’entretenir. Elle doutait qu’il n’ai pas, au cours de la balade, remarqué que quelque chose la tracassait.

Elle désirait se joindre au… groupe de son frère, mais elle ne savait pas quelle carte il jouerait : la carte du frère protecteur et inquiet, ou celui du frère sans objection et conseillé ?
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Lysander Scamander




Lysander Scamander

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MessageSujet: Re: Just you, me, and we. [L.L.L Scamanders]   Just you, me, and we. [L.L.L Scamanders] Icon_minitimeDim 25 Déc - 10:37

La classe restait silencieuse. Je me levais lentement, récupérant mes notes, et organisant les affaires de mon bureau, dans une vaine tentative de recherche de temps, puis comprenant que l'exposition était obligatoire, je me tournais vers le bureau, cachant ma résignation sous un soupir frustré, avant de me diriger en travers des tables. Les regards étaient emplis d'attention, et concentré, je cherchais à les effacer de ma tête. Quelque soit mon âge, je n'arrivais pas à me chasser de la tête que les autres n'étaient pas là pour me juger, mais pour évaluer mes compétences. Quelle connerie ; c'était la même chose ! Mes yeux bleus s'emplirent d'un éclat malveillant, et je foudroyais du regard le tableau noir ; ce dernier faisait de moi un supplicié.
Oh, je t'en prie, Lysander ! Le plaisir ! Prends du plaisir !
Soupirant, je me retournais enfin vers la classe, arrivé, dos au mur. Des yeux, j'embrassais ces visages multiples, cherchant sur qui je pourrais m'arrêter. Lorcan et Lorelei n'étaient pas là. Je posais mes yeux sur Victoire : elle s'était penchée pour récupérer quelque chose dans son sac. Un second soupir glissa entre mes lèvres. Bordel. Je levais la main, glissant mes doigts dans mes cheveux.
N'est pas aigle qui veut être moineau.
Cette phrase agit sur mon être comme une douche glacé, et étrangement calme, je m'emparais de mon oral, et d'une voix d'orateur confirmé, je débutais l'exposé oral.

(…)

Lady Gaga dans mes oreilles, j'avançais en travers de la foule, la capuche rabbatu sur mes mèches blondes. Aujourd'hui, le port de l'uniforme n'était pas obligatoire, et j'en profitais largement pour m'amuser à découvrir les formes pulpeuses de certaines demoiselles ayant eu la justesse d'esprit de revêtir de larges décolletés, ou bien des mini jupes fortement attrayantes. Un sourire glissé sur mes lèvres, je n'entendis pas directement Lorcan qui m'appelait. Il était neuf heures, et j'avais terminé les cours. En plus, j'avais certainement eu une note maximale lors de l'oral. Le prof m'avait regardé avec cet air sidéré qui distinguait les prestations excellentes de celles communes voire banales. J'étais ravi.
Ce ne fut que quand mon jumeau m'arracha mon écouteur, brisant mon utopie lady gagaesque que je me rendis compte qu'il cherchait à s'accaparer mon attention. Le fusillant du regard, je récupérais mon oreillette, et coupais « Edge of glory », pour ranger le MP4 dans ma poche, avant de lui aboyer un « Quoiiiii ? » particulièrement irrité. Il adopta aussitôt un visage d'enfant innocent.
– Lys ; il faut qu'on s'occupe des hippogriffes, aujourd'hui. Le prof de SACM nous l'a demandé.
Quoi ? Oh mais nooooon... putain, j'avais un rencard aujourd'hui, marmonnais-je, en regardant Victoire passer très près de nous.
Cette dernière s'arrêta une seconde, et je lui envoyais un sourire resplendissant, imité par Lorcan. Cette dernière, consternée, s'éloigna d'un pas digne, tandis que toujours souriant je regardais mon frère se tourner vers moi.
– T'es un chieur, Lys.
Totalement. Mais ne t'inquiètes pas ; un jour je la demanderais en mariage.
– Oh, quelle classe.
N'est-ce pas ? J'espère qu'elle a un fort dôt.
– Chieur.
Totalement.
Mes doigts vinrent caresser les mèches devenues trop courtes de Lorcan, et je posais mes yeux bleus sur la surface noyante de ses prunelles. Il fallait savoir ne pas se perdre dans son regard. Un sourire étira ses lèvres, et il leva le pouce dans un sourire effroyablement moqueur, comme ayant lu dans mes pensées.
– Charge toi d'arriver à l'heure ; j'ammène Lorelei.
Entendu. Je vais jouer mon rôle de grand frère tyrannique.
Il soupira, et je partais d'un éclat de rire sardonique, m'écartant de lui. Il fallait que je remonte jusqu'à la bibliothèque pour y déposer quelques bouquins m'ayant servi lors de l'exposé. Je remontais le grand escalier et ses longs couloirs, remontait jusqu'au quatrième étage, arrivais ainsi à l'étage supérieur de la Bibliothèque ; que je traversais en silence, en dépit du peu d'élève s'y trouvant ; allait à l'escalier spiralique, et descendais au premier étage, où, arrivant devant le bureau de Mme Pince, je constatais que cette dernière s'était coupé les cheveux très courts. Quelle étrange constatation ! Mes yeux restèrent bloqués dans une expression qui lui déplut apparemment car elle se mit à me hurler dessus quant au retard du rapport. Je ressortais de la Bibliothèque, amusé.

(…)

Lysander, ou comment avoir une vie remplie de petits détails inutiles. Par exemple, j'étais certainement un des seuls élèves de Poudlard à voyager dans les couloirs de ce dernier en skate. Moyen de locomotion on ne pouvait plus moldu, je savais l'énervement de mes camarades de maison quand à cela. Serpentard, maison bâtie sur sa folie et son orgueil ; j'étais évidemment le vilain petit canard. Quelle réputation formidable que la mienne...
Le couloir, originellement, était vide.
Mais les garçons qui se dressèrent devant moi, bloquant ma route, contrecarrèrent ma théorie du vide. Ma semelle glissa contre le sol, stoppant la rotation des roues, et je relevais un regard étonné sur le visage de mes cinq homologues. Ils étaient de Serpentard, et je compris aussitôt que s'opposait à moi une altercation inévitable. Résigné, je les saluais d'un mouvement de nuque, ce au quoi ils ne se donnèrent pas le luxe d'imiter, rendus furibonds par mon audace.
– Scamander... combien de fois faudra t-il te répéter que tu es à Serpentard ? Tu es... extrêmement désobligeant.
La voix venait de derrière moi. Je me retournais de mauvaise grâce, craignant une diversion pour que les 5 malabars d'en face me sautent dessus. Sérieux, pour un skate...
– Tu déshonnore le blason du serpent, murmura un garçon que je ne connaissais que de nom, et son statut de sang.
Il était plus vieux que moi, et bien bâti pour l'androgynie. Il portait ce genre de vêtements qui vous font sentir totalement pauvre et misérable en quelques secondes. Je soupirais, de plus en plus consterné par cette journée. Gosse de riche ; brun, avec de longs cheveux. Je le saluais, ce auquel il sourit.
– Brave petit toutou.
Oh, le fait que je te salue d'égal à égal te dérange, mon chou ?
– D'égal à égal ?
Il me dévisagea étrangement, comme cherchant à analyser en moi la moindre erreur, la moindre souillure ; et ses yeux encadrés de longs cils sombres s'arrêtèrent évidemment sur le skate, que je balançais distraitement sous mon pied gauche.
– Un Lovegood-Scamander à Serpentard... quelle ironie.
Superbement d'accord avec toi. Je crois que vu la traitrise de mon rang, j'aurais du aller à Pouffsouffle.
Il ne répondit rien, tyran amusé des injonctions de son sujet. Je plongeais la main dans ma poche, et presque aussitôt, six baguettes furent pointées sur moi. Un gigantesque sourire barra mon visage, et par caprice, au lieu de prendre ma baguette, je sortais de mon sac un étui de cuir. Je l'ouvrais en deux, et en sortais des paires de lunettes que je posais sur mon nez.
– Tu as l'air d'un moldu, marmonna le brun androgyne.
Cela devrait te plaire, répondis-je doucement. Tu es sang-mêlé. Moi je suis Pur.
– Espèce de connard.
Un sort explosa de sa baguette. Vrillant vers moi, je remerciais le ciel d'avoir fait la déflagration post-volumique des sortilège moins élevée que celle des balles de revolver, voire de n'importe quelle autre arme à feu. J'avais plongé sur le côté, et esquivé un Rictusempra bien placé. Ignorant les malabars, je plongeais sur le type androgyne, que je kidnappais : plongeant avec lui dans une niche du mur, cette dernière se refermant comme une alvéole sur nous deux. Placardés dans le mur, j'arrachais la baguette au type, et l'empoignais par le collet, gêné dans mes mouvements par l'étroitesse du lieu : nous étions comme dans une capsule, à l'intérieur d'un mur. Il me mordit la main.
Aïe ! Salaud !
– C'est à toi de dire ça ?
C'est toi qui qui te permets d'agresser les gens en fonction de leur sang ? Tu es un Dark Ravens ?
– Et alors ?! Sale White Dove !
…. Je m'en doutais. J'suis con, pendant une minute, j'ai cru que vous m'agressiez à cause de mon skate. Ricannais-je froidement en resserrant ma prise sur son col.
Il resta immobile, sa joue griffée. Je regardais brièvement mes ongles, comprenant que dans notre fuite et kidnapping intempestif j'avais labouré d'un coup de pattes ses mâchoires pâles.
Ecoute... change de camps, murmurais-je. Nous sommes plus nombreux, et fondamentalement bien équipé. Un renfort ne serait que bien vu. Le Mage Noir n'a jamais prévu de voir des adolescents arriver dans ses troupes. Si c'est un néo-extrémiste, il va se charger de vous éliminer, pour la simple et bonne raison que vous venez de Poudlard. Surtout toi, tu es un Sang-mêlé, n'est-ce pas ? Tu sera un des premiers tués, en cas de contrariété.
Il resta silencieux, penchant son visage vers l'avant, le rideau brun de ses cheveux cachant son regard éteint. Je le lâchais, et il releva soudain ses yeux vers moi.

« Tu es gay, toi, non ? »
Heh ?
Non.... demande à Lorcan, mon jumeau. Il l'est.
– Ah.
Les yeux écarquillés, je coupais court à la discussion, rouvrant le mur, et sans un regard pour les malabars venus récupéré leur chef. Mon dieu, Poudlard abritait de ces barges ! Redescendant, je me dirigeais vers la forêt Interdite, cherchant à comprendre pourquoi j'avais de ces anecdotes les plus déplorables les unes que les autres. Peut-être étais-je maudit ? Haha.... nan.

(…)

Rien.
Silencieux, je frissonnais. Je ne portais plus que mon pantalon, et une chemise. Pieds nus, et avant-bras dénudés, je tenais dans chaque main des gants en cuir que je ne parvenais pas à mettre, trop horrifié pour réagir.
Il n'y avait plus rien.
L'enclos des hippogriffes étaient vide. Absolument aucune trace d'effraction, et comme des sceaux, inscrits dans le sol ; les traces des animaux laissaient voir qu'ils avaient bien vécus ici. Mais il n'y avait plus rien. Alerté par l'absence de bruit, j'étais venu ici en courant, enlevant mes affaires m'alourdissant, et étais arrivé comme cela devant la bordure du camps. Il n'y avait plus aucun animal, plus aucune plume, plus rien. Rien du tout.
Mon cœur acceléré, je restais, le souffle court, à essayer de comprendre ce qui se passait. S'étaient-ils envolés ? C'est ce qui me semblait le plus logique, bien que la cause reste totalement nébuleuse. Que s'était-il passé ? Mes poings se refermèrent lentement, tandis que montait dans ma poitrine le feulement sourd de la colère. Bande de salauds. Si je trouvais celui qui avait fait s'envoler les hybrides, ce dernier passerait un très mauvais quart d'heure. Ces hippogriffes étaient la propriété de Poudlard, et si jamais ils tombaient entre de mauvaises mains, je m'en voudrais terriblement. Mes yeux assombris par la rancoeur, je pivotais sur moi même, cherchant un moyen d'alerter quelqu'un. Mes doigts se refermèrent sur ma baguette, et laissant s'échapper d'entre mes lèvres un murmure enchanteur, je regardais se tisser devant moi les fibres d'une silhouette de lion, qui déchirant les ténèbres de la forêt, plongea entre les arbres. Je restais immobile, la baguette baissée, à fusiller du regard le vide, sombre complice du vol de mes hippogriffes. Mon Patronus allait prévenir la prof de SACM. Cette dernière serait-là dans moins de dix minutes. Des rumeurs me parvinrent cependant, transcendant de la lisière, et je vrillais mon regard sur les deux silhouettes arrivant vers moi. Je reconnus mes jumeaux, et m'avançant vers eux, l'air sombre, je les dévisageais.
– Lys ? Demanda Lorcan, surpris, nous avons vu ton Patronus. Qu'est-ce qui se passe ?
Les hippogriffes ne sont plus là. Il n'y a plus rien.
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