Hogwart's Devil . V2
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 Tu m'embrasse, je te fume, tu me cendres, on s'étoile. [feat Sacha]

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Lorcan Scamander




Lorcan Scamander

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MessageSujet: Tu m'embrasse, je te fume, tu me cendres, on s'étoile. [feat Sacha]   Tu m'embrasse, je te fume, tu me cendres, on s'étoile. [feat Sacha] Icon_minitimeSam 24 Déc - 4:56

Mes lèvres s'étaient tordues dans un sourire.

« Tu peux m'expliquer comment tu es arrivé là, petit Lorcan ? »

Chapitre 1. Je veux embrasser le junkie hilare. Toi, quiphe moi.

Mon mariage arrangé avec la nuit n'imposait aucunement ses volontés sur moi. Je ne parvenais pas à dormir, cela ne changeait en rien. Les aiguilles de tous les cadrans européens avoisinaient les quatre heures du matin, et je continuais à errer dans le château, comme une âme en peine. Démarche silencieuse et coulante, j'étais à même de me définir comme un fantôme ; mes yeux vidés de tout éclat bleuté, mes sentiments camouflés derrière une gigantesque muraille d'impassibilité. L'ennui avait tracé sur mon visage des marques ; les cernes violacées s'étalaient sur mon visage comme des preuves de mon cassement mental et physique. Je m'ennuyais, j'avais la flemme de dormir. La flemme... quelle expression extraordinaire. Elle avait le goût de l'indécence, sur mes lèvres habituées à la luxure. Moins, évidemment, que les deux mots aux arômes sacrées ; « fuck you ». J'aimais les mots, pour tout le besoin qu'ils m'arrachait, me forçant à rester debout pour ne pas sombrer, me forçant à rester debout pour ne pas tomber. Pas de fatigue ou d'ennui, mais de désespoir de retrouver un jour l'inspiration. Artiste accompli, je n'avais pas besoin de sommeil mais de volonté de créativité. Et les mots me soutenaient dans une quête de titilles à la Muse. Ce soir, ou ce matin, -j'avais perdu le sens des responsabilités horaires-, je cherchais une raison de vivre.
Pourquoi ne pas me jeter du haut de la tour d'astronomie ?

Pas original.

Je marchais en silence, les mains dans les poches, mon regard accrochant les déficiences murales. Les portraits matinaux me jetaient de temps à autres un regard énervé, et je levais un doigt élégant vers ceux qui osaient répliquer à ma superbe personne d'aller me coucher, espèce de petit saligaud ! M'apprendre la politesse ? Comme si je n'en étais pas un exemple parfait. Mes pas se firent plus détendus à partir du grand Escalier ; ici, trop de portraits tuaient les portraits, et aucun n'osait plus parler, de risque de réveiller tous les autres. J'étais libre et arrogant.

Aller peindre le bureau du directeur avec le sang des poules ?

Je secouais la tête, faisant valser sur mes tempes des mèches plus lumineuses que jamais, dans cet entrelacs d'ombres et de rayons lunaires ; le temps suspendu entre le jour et la nuit. M'accoudant au pilier d'un des escaliers, je jetais mon regard dévorant sur le vide. J'avais besoin de faire une activité calme. Mais excitante. Le choix s'en retrouvait restreint, et je m'en voulus une seconde. Quel capricieux je faisais. Glissant mes doigts dans mes poches, j'en sortis un objet typiquement moldu, et l'enclenchait. MP4. La musique se fit vibration, résonnant dans mon être de telle manière que je plongeais Poudlard tout entier dans une vision musicale. Les ondulations rythmée me firent sourire, m'allégeant aussitôt de l'impression d'être mauvais. J'étais Dieu. J'étais forcément bon, et merveilleux. Que faire. Je posais ma tête sur mes avant-bras, posés sur la rambarde de l'escalier, imaginant un saut dans le vide. Mon corps s'exploserait au sol dans une myriade de chair sanguinolente. Quelle vision jouissive, songeais-je en fermant les yeux, charmé.

Fumiste.

Mes paupières se soulevèrent, et je redressais un corps déjà mouvé par l'excitation. Oui. Il était quatre heure du matin, et je n'avais pas fumé depuis longtemps. Ce qui était certainement hors d'atteinte des jugements de certaines personnes à mon égard, vous me direz. Je me mis à chantonner les paroles d'une chanson, avant de m'arrêter, et de pousser un hurlement strident. Il se propagea dans tout Poudlard avec une puissance qui ne pu que me réjouir, et je me mis à courir, ôtant les écouteurs de mes oreilles. Je crois que je commençais à comprendre les dires des autres personnes sur moi. J'étais peut être complètement taré au final. Hurler en pleine nuit. Je vis Nich quasi sans tête foncer vers moi, horrifié à l'idée qu'un Gryffondor puisse être en danger. Je l'esquivais d'un sourire confiant, me précipitant vers les étages inférieurs. J'avais besoin d'adrénaline ; besoin que mon sang remonte de mon visage jusqu'à mes orteils, et la sensation d'être pleinement vivant s'empare de mon être.
Bad kid baby.

(…)

Mes doigts caressèrent les formes de la porte apparues devant moi, et je la dévisageais, coulant sur ses entrelacs ciselés un regard de convoitise. Regard bleu.

« Merci, Poudlard. »

Il était étrange de savoir que le château me donnait la permission de m'envoyer au septième ciel avec tous les risques encourus. Mais au final, pouvais-je être autre chose que reconnaissant ? J'avais le droit, le devoir même, désormais, de créer cet univers de chenille penchée sur un champignon. Le pays des Merveilles m'ouvrait ses portes.

(…)

La pièce était grande. Spacieuse, et confortable, elle en était attirante, presque séductrice en elle-même. Un piano prônait en son centre, comme un animal dangereux placé au milieu d'un troupeau de moutons blanc. Je le fixais, déjà épuisé par cette excitation qui me rongeait. J'avançais. Étrange chose que la magie, en soit.... un objet cylindré apparu entre mes doigts entrouverts. Je levais la main à la hauteur de ma poitrine, observant le tube de drogue sans grande surprise. Je ne m'y connaissais pas assez en drogue pour me permettre de lui donner un nom ; mais je connaissais son goût et son odeur. D'un coup d'épaule, je fis tomber ma veste trop sage et trop chaste d'uniformité. Marre. Peut être trop. Marre de cette conformité m'oppressant dans le ridicule rôle de bouffon aux yeux bleus. Pas que je n'aime pas ce rôle ; j'étais juste frustré de n'avoir pu choisir moi même mon identité aux yeux des autres. Était-ce si important, songeais-je, en allant m'asseoir sur un pouf. Mes jambes fines se croisèrent, et je sortais de ma poche des lunettes de soleil inutile en pleine nuit. La Salle sur Demande était éclairée doucement, d'une lumière basanée, veillant à ne pas agir agressivement à mes yeux. Je lui en était encore plus redevable. La cigarette, -donnant lui ce sage prénom-, vint heurter l'interstice humide de mes lèvres, et je suçais son extrémité de ma langue. Goût fort. Fuck. Je plissais les yeux, sortant de ma poche un briquet. Me doigts formèrent une fragile coque au devant de la cigarette, et écartant doucement les lèvres, me permit un adorable blasphème.
« Que la lumière soit. »
Et la lumière fût. La flamme du briquet lécha le bout de papier et de plante de l'objet, et dans un crissement de méthane et de végétal, libéra les premiers effets jouissif : la fumée. Je rangeais le briquet dans ma poche, et récupérant entre mes doigts la cigarette, la pressait, comme le corps d'une maîtresse pleinement dominée. J'aspirais en silence les premières bouffées, faisant monter à mon cerveau des stimulus pire que nicotinique. Fermant les yeux, j'écoutais gravement mon cœur changer progressivement de rythme. Pauvre petit oiseau ayant décidé d'élire domicile dans mon corps. Pauvre cœur. J'allais te martyriser, cette nuit. Te faire jouir d'une souffrance terrible, aller jusqu'à ma propre implosion ; me faire envoler de l'intérieur. Je rouvrais lentement les yeux, découvrant que j'étais déjà à moitié assommé. Mon dieu, je ne tenais pas le shit. Je regardais une seconde l'espace autour de moi ; ce dernier tanguant comme dans une valse hésitante. Soupirant, frustré, et déçu par les qualités de danseur du monde, je me penchais un peu plus en arrière, prenant mes aises, cherchant un confort physique capable d'affronter celui, mental, qui viendrait bientôt me pêcher. Mes yeux entrouverts, je goûtais au plaisir silencieux, tandis que l'odeur embaumait peu à peu toute la pièce. C'était trop rapide, pas assez intense. J'ôtais doucement de mes lèvres la « cigarette », et posais mes yeux sur le décor tournoyant. Ouh là... pourquoi ne pas enfumer le lieu, pour mieux me perdre, pour mieux accrocher les étoiles ?

« Lorcan. »

Le voix résonnait dans ma tête. Dans ma tête. Je ne devais pas y faire attention. Mais Pan était derrière moi, aussi jeune que j'étais en train de me défoncer, lentement, certes, mais bref. Oh mama, la tête tournait. Je me retournais vers mon hallucination, lui souriant. Il était là, petit, avec mon visage et mon corps de six ans. Aussi petit, aussi blond, aussi enchaîné à un besoin de satisfaire. Je voulais être libre ne serait-ce que pour cette nuit, et il venait me faire la morale. Fais chier...

« Arrête de fumer. »

Je ne répondis pas. À quoi servait de parler à une partie intégrante de ma schizophrénie. Je le chassais d'une pichenette mentale, tandis que mes chaussures et mes chaussettes allaient rejoindre ma veste. Pieds nus, et remontant mes manches jusqu'à mes coudes, j'avançais vers les étagères. Oh putaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin ? Je savais déjà plus lire ? Une espèce de rire sans joie m'échappa, et du revers de la main, je jetais tout au sol. Des cylindres, des feuilles, des tubes et des paquets s'explosèrent au sol. Je remontais ma main à mon visage, aspirais une centième bouffée de liberté, et chancelais sur un carrelage coupant. Bordel, je m'étais coupé la main. Un soupir fusa d'entre mes lèvres, noyant mon souffle à des volutes de fumées montant, ascendantes, vers le plafond. J'en profitais, amusé, pour sortir ma baguette, et la dirigeant vers le sol, enflammait le tout. Les objets difformes prirent feu sous mes yeux. Une odeur violente s'éleva, et je dirigeais ma baguette vers le reste des étagères accrochées aux murs. Tout s'envola.
Envol et chute, quelle différence ?
Brisures, fêlures et essor ; les objets, comme au ralenti, vinrent exploser contre le sol, dans des concertos suraiguës. Dieu silencieux devant un carnage se répétant mille fois, dans une succession progressive, et de plus en plus rapide, je restais là, debout, à contempler, les effluves de la drogue alourdissant mes sens.
Que faire ? Je commençais à entrevoir les intérêts du pompage : je me sentais plus vif. Plus rapide. Mes paupières se fermèrent lentement, comme pour cacher à mon omnipotence tout ce que je pouvais faire. Quelles traîtresses ! Je les soulevaient, dévoilant mon regard acéré, et avalant le joint en entier, me brûlant la langue, je courus vers les poufs. Les foulées dévorèrent la distance. Plus que deux mètres. Mon corps se tordit, je battis contre le sol, et m'envolais. Mon salto me convulsa en l'air.
Apesanteur.
Je retombais sur les poufs, aussi alerte qu'un chat. Bien. J'avais toutes mes capacités motrices, et je pouvais maintenant débrider mon esprits sur des possibilités aussi multiples que dangereuses. J'étais ravi. Oh, non, mieux. Je voulais être plus ravi. Je voulais orgasmer sur ma pleine puissance mon être. Me redressant lentement, je récupérais une boite dont j'étudiais le contenu avec un intérêt morbide : des aiguilles, rangées dans une boite à cigares. Quelle idée étrange ! Je me mis à rire, et les éclats résonnèrent dans l'air, se répercutant autour de moi avec un certain écho. Je sentais que j'approchais lentement du statut divin. Encore un peu, et je pourrais réclamer le terme de la perfection. Je pris une aiguille, et ouvrant la bouche, en vidait le contenu contre mes papilles. Le dégoût fut immédiat ; mon visage se composa un masque scandalisé, tandis que je foudroyais des yeux la boite de cigare. Quel mauvais traitement. La douleur était-elle nécessaire pour la cocaïne ? Je pliais le coude, et posais ma main, comme une offrande injuste, sur ma hanche. De l'autre, je déposais la boite sur le piano, étrangement présent. J'avais bien bougé ; je ne m'en était même pas rendu compte. L'aiguille miroita dans un éclat lunaire, et j'enfonçais doucement le dard métallique dans ma chaire. La douleur était prévisible. Mais perfidement lancinante. Je tirais mon visage en arrière, plissant les yeux, dans une recherche instinctive de protection. Eut-il plu au ciel de m'aider. Mes lèvres entrouvertes sur un gémissement de douleur, je détendis doucement mes doigts, précédemment contractés par le choc de la douleur. La drogue se répandait doucement dans le système nerveux, amoindrissant la réactivité à la passivité. Je ressentais plus, alors que je m'endormais. Une partie, -la raisonnable-, de mon cerveau me disait de quitter ce lieu, et de refermer les portes sur un inconnu dangereux. Je rouvris grand les yeux, écarquillant ma vision rendue nette. Mes lèvres susurrèrent des mots entrechoqués entre eux.

« Je n'ai pas à me montrer conforme. »

L'aiguille arrachée de mon bras retomba contre la boite de cigare, et je me laissais glisser contre le piano, haletant. Oh Lord... oh mon dieu... ce n'était tellement pas assez... tellement pas.... je voulais du plus intense, du plus vrai qu'un combat interne avec moi même. Je voulais une dualité entre le sang et la drogue. Et ensuite une victoire. J'ignorais les tremblements de mon corps, et me redressais lentement, essuyant entre mes doigts arachnéens le sang s'étalant à la jonction de mon coude. Mes pas, déséquilibrés, mais plein de grâce à mes yeux, me conduisirent lentement vers la porte d'entrée, qui s'ouvrit. Je m'immobilisais, lèvres entrouvertes, yeux écarquillés ; expression infantile, revêtant les parures de l'innocence. Innocent, moi. Ouais.
Presque.

Ash.
Sacha. Pokéééééééééééééééééééémoooooooooooooooon !
Un sourire formidable déchira la surprise puérile de mes traits, et je franchis les quelques derniers pas nous séparant, pour venir glisser mes doigts sur le col d'une chemise que je lui trouvais trop impeccable pour qu'elle me plaise. Je relevais des yeux dilatés sur son visage aux allures d'ange déchu.

« Ce soir, c'est la fête, Ash. Tu joues avec moi ? »

Obligatoirement. Sinon, jamais la porte ne se serait jamais ouverte pour lui, s'il était venu pour autre chose que la drogue. Il serait resté bloqué. Je suivis uns seconde son regard, et admirais d'un œil étonné mes propres dégâts. J'avais foutu un sacré bordel : ça fumait de partout, embaumant l'espace d'un air impur. Mon rire se déversa hors de mes lèvres.

« Il me semble que c'était pour mettre l'ambiance... »

Je respirais par à-coups. M'écartant pour le laisser passer, je refermais la porte, et me laissait glisser contre un mur, plaquant mes doigts contre mon visage, pour calmer le flux sanguin. Lentement, je sentis la fraicheur revenir peu à peu sur mon visage. La drogue ne se dissipait pas, bien au contraire. Seulement, pour moi ; il y avait le stade de la douleur, puis du vol. Je planais après. Je relevais doucement mon visage vers Sacha, un sourire moqueur étirant avec délicatesse mes lèvres.

« Tu es venu ici te marier avec moi, babe ? »


H.S: j'ai pas regardé les fautes..... je verrais plus tard. Dodo. Amen.
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Tu m'embrasse, je te fume, tu me cendres, on s'étoile. [feat Sacha]

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